En l’absence du maître, un de ses élèves, étudiant en première année, entra dans l’atelier : en voyant le mendiant, il fut pris de compassion et lui donna une pièce de 40 sous.
Intrigué, le banquier raconta au peintre ce qui venait de se passer. Delacroix, parlant de son élève, lui expliqua que celui-ci avait du talent, mais qu’il était très pauvre.
Peu après, touché par le geste de ce jeune, James de Rothschild lui adressa une lettre lui demandant d’aller à sa banque percevoir les intérêts de sa pièce de 40 sous pour pouvoir poursuivre ses études.
En fait, ces intérêts se montaient à la coquette somme de 10 000 Fr. (environ 5000 fois plus que les 40 sous).
Ce récit nous montre le grand prix qu’a aux yeux de Dieu, un don offert de notre nécessaire. Plusieurs fois, dans sa Parole, Dieu honore une telle attitude au-delà même de ce que nous pourrions imaginer. Il peut multiplier au centuple ce que nous donnons de tout notre cœur.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, fais-moi la grâce de ne pas craindre de donner de mon nécessaire, sachant que tu es un grand Dieu qui a donné sa propre vie pour moi, pour me sauver ! Avant de te connaître, j’étais un mendiant bien malheureux, mais tu m’as aimé le premier alors que moi je te fuyais… Merci Seigneur.