Le cœur parle plus fort que les yeux !

“Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur.” 1 Samuel 16.7

Vous est-il déjà arrivé de découvrir l’amour de quelqu’un pour vous dans des circonstances difficiles, et d’y être confronté, car vous ne l’auriez jamais imaginé sans cet “incident” ? Un peu comme quand on découvre que Dieu existe, qu’il se révèle à nous, et que tout ce temps, on avait ignoré son amour pour nous ? Par exemple comme ces deux hommes, tous deux sérieusement malades. Ils occupaient la même chambre d’hôpital. Un des deux pouvait s’asseoir sur son lit pendant une heure chaque après-midi, afin d’évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était placé à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme était obligé de passer ses journées couché sur le dos. Ils parlaient ensemble pendant des heures de leurs épouses et familles, de leur maison, de leur emploi, de leurs vacances…

Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon tout ce qu’il pouvait voir au-dehors. Pour celui qui était dans l’autre lit, c’était comme si son monde s’élargissait et s’égayait de toutes les activités et couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient naviguer leur bateau. De grands arbres décoraient le paysage et la ville pouvait être aperçue plus loin. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans les moindres détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait les scènes.

Un matin cependant, l’infirmière de jour entra et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement pendant son sommeil. Dès qu’il sentit que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être placé à son tour à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de le transférer et après s’être assurée qu’il était installé confortablement, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d’œil dehors. Enfin il aurait la joie de découvrir tout cela de lui-même. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Mais tout ce que son œil vit, ce fut un long mur gris. Interloqué, il demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. Celle-ci lui répondit : “Oh, il était aveugle, il n’a même pas pu voir le mur. Sans doute a-t-il simplement voulu vous encourager”.

Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, lui, est doublé…

Une prière pour aujourd’hui 

Seigneur, enseigne-moi tes voies et combien il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, et cela en toute circonstance.

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