Plus le temps de penser

Maximin Isnard était un député du Var, président de la Convention, sous la Révolution, membre du parti girondin quand, en juin 1793, ses amis furent arrêtés et guillotinés. Il réussit à s’échapper.

 

Mis hors la loi, il dut se cacher pendant toute la terreur dans une cave du faubourg Saint-Antoine à Paris.

Treize mois plus tard, la chute de Robespierre le sauva mais pendant ce temps d’angoisse, il avait réfléchi et s’était abandonné à la grâce de Dieu pour un plus grand salut que celui de sa vie terrestre. « Si je n’avais pas été proscrit, disait-il, je serais mort sans avoir vécu. Mon malheur m’a fait faire une pause décisive dans le chemin de la vie. »

Dans le monde agité où nous vivons, l’homme n’a plus le temps de penser. C’est peut-être là une des victoires les plus importantes de l’ennemi.

Pourtant les avertissements que Dieu donne ne manquent pas, mais l’homme ferme ses oreilles et surtout son cœur. Et les jours s’ajoutent aux jours jusqu’à ce que viennent les années dont on dit :

Je n’y prends point de plaisir, Ecclésiaste 12 : 1.

On a laissé passer le temps favorable. Ce que vous écoutez vient de la part de Dieu. Arrêtez vous chers amis. Faites une pause, elle peut être décisive aussi pour vous. Jésus vous attend, Il veut vous sauver. Il a payé lui-même le prix de votre salut. « crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvés ». Actes 16 :31

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Jean-Louis Gaillard
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