Le bon sens d’un esclave

C’était en Amérique du Nord, au temps de l’esclavage.

Le maître, tout à fait incrédule, possédait un esclave profondément chrétien. Il ne cessait de tourner en dérision sa foi. Chaque jour il renouvelait ses plaisanteries. Il se plaisait surtout à lui poser des questions embarrassantes.

Un jour, en particulier, il lui demanda :

— Alors, Sam tu crois que tu iras au ciel ?

— Oui, Maître !

— Alors, tu es donc un élu ?

— Oui, Maître.

Sûr que l’esclave ne saurait que répondre :

— Et moi, est-ce que je serai un élu ?

L’humble esclave pria un moment dans son cœur et le Seigneur lui inspira la réponse :

— Oh, Maître ! Je ne pense pas qu’on puisse élire quelqu’un qui n’est pas candidat !

Stupéfait d’une telle parole, et ne trouvant rien à répondre, le Maître tourna brusquement le dos et s’en alla.

Il est évident que personne n’ira au ciel sans en avoir, au préalable, fait acte de candidature, c’est-à-dire sans s’être repenti de ses péchés et avoir donné son cœur au Seigneur.

 

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Jean-Louis Gaillard

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